Le 27 novembre, à 17h, en l’église, conférence de Mme Leclerc avec une ouverture à l’orgue interprétée par Bruno Robilliard.

A l’issue de la conférence, projection du film La Route des Bréa, dans les Caves du Château, accompagné du verre de l’amitié.

Renseignements au 06 09 96 50 00.

Un peu d’histoire : le 5 octobre 1419, les Comtes de Savoie prennent possession du Comté de Nice, d’une petite pointe de la Provence et d’une petite partie occidentale de Riviera du Ponant Ligure. Cela favorisera le commerce du sel, du bois, des céréales entre le Piémont et le Provence.
Les chantiers navals se développent à Nice et Villefranche, donnant du travail à la population et permettant l’apparition d’une bourgeoisie commençante et aisée capable de financer des commandes aux peintres.
Entre les épidémies, les guerres locales et les sièges de François 1er, la population niçoise souffre beaucoup, les ordres religieux dominicains et fransiscains essaient de répondre au désarroi des fidèles en les orientant vers la divinité.
Dans ce but les Retables, véritables livres d’images, ont une double fonction, livre d’image et incitation à la prière.
Dans le Comté de Nice, plusieurs peintres exécuteront ces retables destinés à l’adoration populaire, sans être une véritable école qui forme le mouvement des Primitifs Niçois. Le plus connu est Ludovic ou Louis Bréa, entre 1475 et 1560. Puis son frère Antoine et son neveu François ont décoré de nombreuses chapelles et églises du Comté de Nice et de Ligurie. L’art de Louis Bréa, peintre de paysages et de nature, dénote une sensibilité toute réceptive au jeux de l’ombre et de la lumière, si caractéristique des cieux méditerranéens.
Madame Germaine Pierre Leclerc a découvert en 1980, avec Pierre son mari, l’étonnante richesse insoupçonnée des primitifs niçois. Conférencière de talent qui communique sa passion d’une manière si élégante et si subtile.
Nous avons la chance, nous barois, de pouvoir admirer dans l’église St Jacques le Majeur, ce retable de Louis Bréa dédié à notre saint patron. L’église du Bar sur Loup est intégrée dans la Route des Bréa qui s’entend de l’arrière pays de Grasse à la frontière italienne.